
Conservatrice du patrimoine - Chargée des collections XIXe siècle des musées de Dijon - Dijon
Conservatrice du patrimoine - Chargée des collections XIXe siècle des musées de Dijon - Dijon
Naïs LEFRANÇOIS
Parcours "Recherche appliquée aux collections "
Année du diplôme : 2013.
Éveil, Synergie, Plaisir.
Sans vexer personne, mon choix est définitivement le professeur de droit en première année de muséologie, Jérôme Fromageau. Je n'aurais jamais cru pouvoir me passionner pour les rouages du droit français et j'ai finalement adoré, captivée dès le premier cours qui définissait la personne morale et la personne physique.
Une œuvre qui m'a profondément marquée pendant mes années d'étude a été L'Enlèvement de Proserpine du Bernin (galerie Borghèse), découverte lors d'un séjour à Rome. C'est le rendu extraordinaire de la chair de Proserpine, prisonnière de l'étreinte de Pluton, qui m'a convaincue de me spécialiser dans l'étude de la sculpture. Depuis, je ne jure que par la pierre, le plâtre et le bronze !
Après le diplôme de muséologie de l’École du Louvre, j'ai suivi les cours de la classe préparatoire aux concours de conservateurs. J'ai réussi le concours de conservateur territorial du patrimoine en 2015 et ai intégré l'Institut National du Patrimoine en 2016. Après 18 mois de formation, théorique et pratique, et des stages au musée Fabre de Montpellier et à la National Gallery of Art de Washington, j'ai rejoint en juillet 2017 pour mon premier poste l'équipe scientifique de la Direction des musées de Dijon.
Je suis responsable des collections du XIXe siècle (peintures, sculptures, objets d'art) conservés dans les musées de Dijon. Mon travail sur les collections se matérialise par la recherche, le commissariat d'expositions, le récolement et la planification des restaurations. J'ai eu le plaisir de faire partie intégrante de l'équipe qui a travaillé à la réouverture du musée des Beaux-Arts (en mai 2019) après des années de travaux. Parallèlement à ma responsabilité scientifique, je dirige le service de la régie des œuvres et du suivi des restaurations à l'échelle des cinq musées de la ville (musée des Beaux-Arts, musée de la vie bourguignonne, musée archéologique, musée de la Vie Sacrée et musée Rude).
Être exigent, avec soi et avec les autres, car le travail paie, pour de vrai. Et ne pas négliger les amitiés edliennes, elles se transformeront pour beaucoup en des relations professionnelles durables !
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