Matthieu LETT

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Matthieu LETT

Spécialités : Histoire de la peinture, école française; Héraldique.

Année du diplôme : 2014.

Si vous deviez définir l’Ecole du Louvre en 3 mots ? 

Excellence, curiosité, rigueur.

Un(e) enseignant(e) ayant marqué votre scolarité ?

Il y aurait plusieurs noms à citer, mais j’ai été particulièrement marqué par le séminaire de recherche du professeur Olivier Bonfait en 2nde année de 2ème cycle. Son enthousiasme et son dynamisme sont très communicatifs. J’ai été frappé par la diversité de ses centres intérêts scientifiques et sa volonté de rapprocher le monde des musées et de l’université. 

Une oeuvre coup de coeur durant votre scolarité ?

Le Passage du Granique de Charles Le Brun (Paris, musée du Louvre), mon tout premier exposé en histoire de l’art fait dans le cadre des travaux pratiques de 1ère année en spécialité histoire de la peinture française. L’œuvre est tout à fait impressionnante par ses dimensions et j’ai passé du temps dans la salle des " Le Brun " à la regarder avec les autres batailles d’Alexandre qui y sont également présentées, pour tâcher d’en saisir les intentions du peintre. Mes premières lectures à la bibliothèque m’ont sensibilisé à la question de l’expression des passions, de la composition, de l’ordonnance des figures, notions que j’ignorais. Elles m’ont permis aussi de comprendre la dimension politique du sujet et les enjeux propres à une production royale.

Votre parcours depuis votre départ de l'Ecole du Louvre en quelques mots ? 

J’ai effectué toutes les années depuis le premier cycle jusqu’au troisième cycle. En effet, j’ai découvert une passion pour la recherche dès l’année de Muséologie en prenant part au séminaire animé par Béatrix Saule au Centre de recherche du château de Versailles. Je me suis assez naturellement orienté vers une carrière universitaire après avoir plutôt envisagé, comme beaucoup d’étudiants de l’École, le métier de conservateur.

Après vos premiers pas dans le milieu universitaire français, vous êtes parti à l'université de Lausanne tout en continuant à enseigner à l'université de Nanterre. Quelles sont vos missions actuellement ? 

J’ai obtenu un financement de la part du Fonds national suisse pour réaliser un projet de recherche postdoctoral consacré à l’art de la miniature dans les cours européennes entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Je suis actuellement dans la première phase qui se partage entre des dépouillements d’archives, des lectures et l’examen des œuvres. Je donne également un séminaire à l’université Paris Sciences et Lettres. 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous pour les jeunes diplômé(e)s ? 

De profiter pleinement des nombreuses possibilités offertes par l’École du Louvre, notamment concernant les stages et les partenariats avec des institutions étrangères. Il est nécessaire de se constituer un réseau pour s’insérer au mieux sur le marché professionnel. 

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